Ou à la plume,
Illustrations au crayon, au stylo.
La mine est l’outil idéal pour des représentations « authentiques » de patrimoines culturels et naturels.
Architecture, nature, portraits, donnez un côté gravure à vos projets.
À la plume
Il n’y a pas si longtemps, nos aïeux arboraient de magnifiques bouts de doigts noirs, les bureaux des offices et des écoles amplifiaient les gratouillis de leur bois et le papier buvard ne quittait pas le dessous des paumes.
La plume, outil de dessin et d’écriture intemporel faisait partie intégrante du quotidien depuis des siècles.
Les techniques ont évoluées, le confort également.
La recherche du gain de temps et de la simplicité nous ont fait délaisser ce magnifique outil graphique pour d’autres horizons, pas forcément moins intéressants, mais différents.
Il reste de cet outil plume une approche poétique.
Les traits, liés et déliés, vivants et vibrants sur la feuille de leur épaisseur changeante, selon la force de la main, la force de ses pensées, la force du contraste.
Les tracés à la plume ne sont pas des tracés. Ils sont volutes.
Instrument emblématique du dessin d’art et de BD (d’où le terme « encrage » dans leur processus de réalisation), la plume traverse les âges à travers les arts : calligraphie, dessin …
Parmi ces réalisations, les œuvres à la plume/encre de chine des « Observations Surnaturalistes ».
Retrouvez les avec leurs couleurs sur la page dédiée des Observations Surnaturalistes.
Si vous souhaitez les observer depuis votre canapé, ces œuvres sont proposées à la vente (originaux ou reproductions art numérotés) sur la page « tarifs ». Ouvrez votre porte au monde d’ailleurs !
Ouah! Je suis époustouflée de cette maîtrise du trait et des volumes, lignes de fuite… ça me fait penser à Escher…
Coucou Irène,
J’imagine que tu dois parler d’Harofloz, le dessin à l’encre représentant une ville torturée ?
C’est vrai qu’il m’a pris un peu de temps celui-là, au Rotring et sur un grand format. Cette image a une histoire (comme presque toute d’ailleurs). Elle représente la petite ville d’Harfleur, en Seine-Maritime qui jusqu’à la construction de la ville Havre au 16eme siècle par François 1er était l’un des deux ports marquant l’entrée de la Seine. Port de commerces et d’accueil des bâteaux venus de l’atlantique. Histoire viking, puisque dans l’ancienne langue noroise Harfleur se dit Harofloz, port du haut, en pendant avec Honfleur, Hanofloz si je me souviens bien, port du bas. (D’où maison avec cornes et aussi des références plus anciennes sur le dessin).
Le cours d’eau de la lézarde qui coule en son centre. Le prieuré.
Avec l’ensablement de la Seine il a fallut construire un nouveau port, Le Havre, et Harfleur est devenue une petite ville en périphérie avec son charme de vieilles ruelles et vieilles maisons.
D’où les vagues venant lécher les pavés au pied des bâtiments.
Subissant la pollution des raffineries à 3 kms à vol d’oiseau = le dragon.
Le Havre représenté par ses prisons, les immeubles, le volcan Niemeyer stylisé … et un pont reliant faisant la communication entre les deux communes.
J’ai habité 7 années dans l’une des maisons historiques d’Harfleur, la Maison des pêcheurs. Celle qui est représentée sur des pilotis (bien entendu pas de pilotis pour de vrai !!). Sous le toit et dans le toit. La petite fenêtre en chien assis était mon coin bureau/dessin. Là où a vu le jour cette illustration.
Le petit canard représenté sur l’enseigne accrochée au Prieuré est un mandarin. Non pas qu’il y ait eu des mandarins endémiques à Harfleur (ils ont été importés d’Asie bien plus tard) mais à l’époque de ce dessin il y avait un petit mandarin qui arpentait la lézarde et qui était devenu ma mascotte.
Bref, il y a plein de références sur l’histoire de cette ville dans le dessin, je pourrais passer du temps à en faire son analyse !